Les automobilistes suisses

Quand je vais voir mes enfants à Blois depuis Dijon ça me coûte 38 euros de péage. C’est le prix de la vignette que je paye pour circuler TOUTE L’ANNEE sur les autoroutes suisses! Un litre d’essence coûte là bas en moyenne 1,50 euros, soit à peu près comme chez nous. Une Peugeot 3008 Allure blue hdi 130 coûte 31 000 euros en Suisse et 34 000 euros en France. Une Mercedes GLC 250 Executive coûte 48 000 euros en Suisse et 51500 euros en France! Mais comme les salaires suisses sont en moyenne 1,7 fois supérieurs aux salaires français, ces prix suisses doivent être divisés par 1,7 pour être comparés aux prix français! Ce qui fait que le litre d’essence coûte en réalité 0,84 euros au salarié suisse! Il a une Peugeot 3008 pour 18 000 euros ! Une Mercedes GLC pour 28 000 euros ! J’arrête là la séance de torture.

Radars vandalisés

 

Ca fait quand même plaisir de voir qu’il y a en France des gens qui sont encore capables de faire ça! (Moi j’avais pensé au pneu avec 1 litre de white spirit dedans, mais je ne suis jamais passé à l’acte). Bravo à ces courageux, tout n’est donc peut-être pas perdu… Mais attention, les punitions peuvent être terribles, nos maîtres n’aiment pas qu’on leur désobéisse, 45000 euros d’amende, et, (ou?) 3 ans de prison. Finalement je préférais les coups de fouet.

Merci aux photographes.

J’ai retrouvé ma mère

Je suis né en 1944 à Rennes et j’ai été abandonné par ma mère quelques jours après ma naissance. Eh bien figurez vous que je viens de la retrouver! Oui, à 74 ans je viens de retrouver ma mère biologique! Elle est vivante, elle a 90 ans et elle va bien, sauf que malheureusement elle est atteinte d’Alzheimer et qu’elle ne pourra donc jamais me raconter ce qui lui est arrivé… Tant pis! L’avoir vue et touchée me suffit largement. Elle m’a donc eu à 16 ans! Je ne sais pas pourquoi mais je me suis senti rajeuni en découvrant que j’avais eu une si jeune mère. Et puis apaisé aussi, car comment en vouloir à une fille de 16 ans de vous avoir abandonné! Voilà, je voulais vous faire partager ce grand bonheur.

MERCI PETAIN!

Ma mère m’a conçu aux environs de septembre 1943, sous l’occupation donc, et les lois de l’époque punissaient de peine de mort ceux qui pratiquaient l’avortement. Un mois plus tôt, le 30 juillet, « l’avorteuse » Marie Louise Giraud venait d’être exécutée. Je ne sais pas si ma petite mère de 15 ans a envisagé de se faire avorter mais je pense qu’elle aurait eu bien du mal à trouver une « faiseuse d’anges ». Je dois donc probablement la vie au Maréchal Pétain. Je propose qu’on transfère ses cendres au Panthéon.